Les carrières en ÉPE

Karla Baxter-Vincent

Karla Baxter-Vincent : Coordonnatrice et formatrice, Programme d’éducation à la petite enfance (ÉPE), Collège communautaire du Nouveau-Brunswick à Saint-Jean

« Ne dites à personne à quel point cet emploi est génial », dit Karla Baxter-Vincent, formatrice en ÉPE. « Tout le monde le voudra ». Depuis 1991, Baxter-Vincent a la chance d’avoir un travail qui conjugue ses deux grands intérêts: l’éducation à la petite enfance et l’éducation des adultes.

Baxter-Vincent est arrivée au domaine de l’éducation à la petite enfance après avoir obtenu un B.A. en psychologie et travaillé comme formatrice auprès des adultes. Sur le point d’entreprendre des études en éducation, elle décida plutôt d’accepter un poste de gestionnaire à temps partiel dans un centre de développement de l’enfant et un autre poste à temps partiel de formatrice en éducation à la petite enfance au collègue communautaire.

Avec l’augmentation du nombre d’étudiantes inscrites au programme d’ÉPE, le poste de formatrice est devenu un poste à temps complet. En cours de route, Baxter-Vincent a décroché une maîtrise en éducation et suivi une formation spécialisée en intervention auprès d’enfants à besoins particuliers.

Ses journées sont bien remplies : elle donne quatre cours par jour, partageant la tâche d’enseignement avec une autre formatrice. Elle croit fermement en la nature interactive du programme. « Le groupe des trois et quatre ans nous sert de laboratoire et il y a un va-et-vient constant d’étudiantes toute la journée. Nous venons tout juste de terminer un cours de psychomotricité [établir les liens entre la motricité et le développement du cerveau]. Pour donner ce cours, nous allons dans le gymnase faire ce que nous ferions avec les enfants et, ensuite, nous discutons des liens avec le développement du cerveau ».

Se rendre en garderie superviser les stages des étudiantes est un des aspects les plus intéressants de son travail – « De cette façon, on garde sa tête fermement ancrée dans la réalité ».

Elle enseigne à des diplômées du secondaire qui ont à peine dix-sept ans mais aussi à des grands-mères. Les étudiantes apprennent énormément sur le plan personnel durant leur formation intensive de quarante semaines et, selon elle, ça ne peut qu’avoir un effet bénéfique sur les enfants auprès desquels elles travailleront.

Quels conseils donnerait-elle à de futures formatrices en ÉPE? Organisez-vous pour avoir de l’expérience en éducation à la petite enfance et pour comprendre les principes d’éducation des adultes. « Pour faire ce travail, il faut aimer l’éducation. Ça peut sembler évident, mais ce ne sont pas toutes les personnes dans le domaine qui aiment enseigner ».